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MONTAGNES PRINCIPALES

De l'est à l'ouest, les principales montagnes de l'Afrique septentrionale sont :

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ALGÉRIE. Le Djebel-Aourès, s'élevant jusqu'à 2,300 mètres au midi de Constantine et s'abaissant au sud, brusquement, sur la région des oasis.

Le Djebel-Amour (2,000 mètres), au midi de la province d'Alger formant le sommet des hauts plateaux. Le Djebel-Ouarensenis (2,000 mètres), au nord du DjebelAmour, près de la ligne du méridien de Paris.

Le Djebel-Djerdjera ou grande Kabilie (2,300 mètres), près du littoral, entre l'Ouad-Sahel et l'Isser.

MAROC. Les montagnes du Grand Atlas ou Deren, notamment le Djebel-Hentata, d'une altitude de 3,500 mètres et dont les sommets sont couverts de neiges éternelles.

PRINCIPALES RIVIÈRES

VERSANT MÉDITERRANÉEN.-L'Ouad-Souf-Djine et l'OuadZemzem, descendant du Djebel-R'arïane et du plateau de Hammada et venant former le marais situé au-dessous de Mesrata, sur le littoral de la grande Syrte.

L'Ouad-Medjerda, qui recueille les eaux du versant nord-est de l'Aourès et du plateau tunisien et vient déboucher dans le golfe de Karthage, au sommet de la Tunisie.

L'Ouad-Seybous, recueillant les eaux de la partie orientale de la province de Constantine et débouchant à Bône.

L'Ouad-el-Kebir, formé de l'Ouad-Remel et de l'OuadBou-Merzoug, dont le confluent est à Constantine et l'embouchure au nord de cette ville.

L'Quad-Sahel, venant, d'un côté, du Djebel-Dira, près d'Aumale, et, de l'autre, des plateaux situés à l'ouest de Sétif, et débouchant, sous le nom de Soumam, dans le golfe de Bougie, à l'est du Djerdjera.

L'Ouad-Isser, à l'ouest du Djerdjera, et ayant son embouchure près de Dellis.

Le Chelif, descendant du versant nord du DjebelAmour et du Quarensenis, recevant le Nehar-Quacel, venu du plateau de Seressou, au sud de cette montagne, et après avoir décrit un coude à la hauteur de Miliana, courant parallèlement à la côte de l'est à l'ouest, pour se jeter dans la mer à l'extrémité orientale du golfe d'Arzeu.

L'Habra et le Sig, appelé dans son cours supérieur Mekerra, se réunissant pour former le marais de la Makta, au fond du golfe d'Arzeu. La plus grande partie des eaux de la province d'Oran est recueillie par ces deux rivières.

La Tafna, descendant des montagnes situées au midi de Tlemcen et qui se jette dans la mer au nord de cette ville, après avoir recueilli l'Isli, venant de la région d'Oudjda (Maroc).

La Moulouïa, qui recueille les eaux du versant oriental et septentrional de l'Atlas marocain et dont l'embouchure se trouve à l'ouest de la limite algérienne.

VERSANT OCÉANIEN. - L'Ouad-el-Kous, qui se jette dans la mer près d'El-Araïche, au sommet du Maroc.

Le Sebou, descendant du versant nord-ouest de l'Atlas. Le Bou-Regreg, au midi du précédent et ayant son embouchure non loin de lui, à Salé.

L'Ouad-Oum-er-Rebïa, grande rivière recueillant les eaux du versant occidental de l'Atlas et traversant de vastes plaines avant de déboucher à Azemmor.

Le Tensift, voisin du précédent, au midi.

L'Ouad-Sous, qui coule entre les deux chaînes princi

pales du grand Atlas méridional et traverse la province de ce nom.

L'Ouad-Noun, débouchant près du cap du même nom. Et enfin l'Ouad-Deraa, descendant du grand Atlas au midi et formant, dans la direction de l'ouest, une large vallée. Ce fleuve se jette dans l'Océan vis-à-vis l'archipel des Canaries.

VERSANT INTÉRIEUR.

L'Ouad-Djedi, qui prend naissance au midi du Djebel-Amour, court ensuite vers l'est, parallèlement au Tel, et va se perdre aux environs du lac Melr'ir.

L'Ouad-Mia et l'Ouad-Ir'ar'ar, venant tous deux de l'extrême sud et concourant à former la vallée de l'OuadRir', qui se termine au chott (lac) Melr'ir.

L'Ouad-Guir, descendant des hauts plateaux, pour se perdre au sud non loin de l'oasis de Touat.

Enfin l'Ouad-Ziz, qui vient de l'Atlas marocain et disparaît aux environs de l'oasis de Tafilala.

LACS

Les lacs de l'Afrique septentrionale sont peu nombreux. Voici les principaux :

Le chott du Djerid, au sud de la Tunisie.

Le Melr'ir, à l'ouest du précédent; entre eux se trouve la dépression de R'arça.

La sebkha du Gourara, à l'est du cours inférieur de l'Ouad-Guir.

La sebhka de Daoura, près de Tafilala.

On compte, en outre, un certain nombre de marais, parmi lesquels nous citerons la sebkha de Zar'ez, dans le Hodna, et les chott Chergui (oriental) et R'arbi occidental), dans les hauts plateaux. Ce sont souvent de vastes dépressions, avec des berges à pic, et dont le fond est plus ou moins marécageux, selon l'époque de l'année.

CAPS

Voici les principaux caps de l'Afrique, en suivant le littoral de l'est à l'ouest.

Ras-Tourba et cap Rozat, au sommet de la Cyrénaïque. Cap Mesurata, près de la ville de Mesrata, à l'angle occidental du golfe de la grande Syrte.

Ras-Capoudia (l'ancien Caput Vada), au sommet de la petite Syrte.

Ras-Dimas (l'antique Thapsus), à l'angle méridional du golfe de Hammamet.

Ras-Adar, ou cap Bon, au sommet de la presqu'île de Cherik, angle nord-est de la Tunisie.

Promontoire d'Apollon ou cap Farina, à l'angle occidental du golfe de Tunis.

Ras-el-Abiod, cap Blanc, à l'angle occidental du golfe de Bizerte.

Cap de Garde, à l'angle occidental du golfe de Bône. Cap de Fer, à l'angle oriental du golfe de Philippeville. Cap Bougarone ou Sebȧ-Rous les sept caps), à l'angle occidental du même golfe.

Cap Cavallo, à l'angle oriental du golfe de Bougie. Cap Sigli, à l'angle opposé, c'est-à-dire au pied occidental de la grande Kabylie (Djerdjera).

Cap Matifou (régulièrement Thaman’tafoust), à l'angle oriental du golfe d'Alger.

Cap Tenes, à l'est et auprès de la ville de ce nom. Cap Carbon, à l'angle occidental du golfe d'Arzeu, entre cette ville et Oran.

Cap Falcon, à l'angle occidental du golfe d'Oran.

Cap Tres-Forcas, à l'ouest du golfe formé par l'embouchure de la Moulouïa, dominant Melila, qui est bâtie sur le versant oriental de ce cap.

Cap de Ceuta, à la pointe orientale du détroit de Gi

braltar.

Cap Spartel, sur l'Océan, à l'ouest de cette pointe. Cap Blanc, au sud de l'embouchure de l'Oum-el-Rebïa et d'Azemmor.

Cap Cantin, un peu plus bas, au-dessus du Tensift.

Cap Guir, au-dessus de l'embouchure du Sebou et d'Agadir.

Cap Noun, à l'embouchure de la rivière de ce nom. Cap Bojador, au-dessous de l'embouchure de l'OuadDeraa.

Cap Blanc, un peu au-dessus du 20° de longitude.

DIVISIONS GÉOGRAPHIQUES ADOPTÉES PAR LES ANCIENS

L'Algérie septentrionale, Libye des Grecs, a formé les divisions suivantes :

Région littorale

Cyrénaïque (comprenant la Marmarique); depuis la frontière occidentale de l'Egypte jusqu'au golfe de la grande Syrte.

Tripolitaine; de cette limite jusqu'au golfe de la petite Syrte. Byzacene, région au-dessus du lac Triton. Zeugitane, littoral oriental de la Tunisie actuelle, et Afrique propre, comprenant d'abord le territoire de Karthage (nord de la Tunisie), puis toute la région entre la Numidie à l'ouest et la Tripolitaine à l'est. La Tripolitaine, la Byzacène, la Zeugitane et l'Afrique propre ont été réunis, à l'époque romaine, sous le nom de province proconsulaire d'Afrique.

Numidie; depuis la limite occidentale de l'Afrique propre, qui a été formée généralement par le cours supérieur de la Medjerda, avec une ligne partant du coude de cette rivière pour rejoindre le littoral, et de là jusqu'au golfe de Bougie, c'est-à-dire environ le 3o de longitude est. La Numidie a été elle-même divisée en orientale et occidentale, avec l'Amsaga (Ouad-Remel) comme limite séparative.

Maurétanie orientale; depuis la Numidie jusqu'au Molochat (Moulouïa). A la fin du Ie siècle de l'ère chrétienne, elle a été divisée en Sétifienne, comprenant la partie orientale avec Sétif, et Césarienne, formée de la partic occidentale, avec Yol-Cesarée (Cherchel) comme capitales.

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