Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique de la province de Constantine, Volume 12

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Alessi et Arnolet, 1868
 

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Page 291 - de Nazer, qui voudra sucer de ce lait n'a qu'à me » suivre ! — Les Arabes, piqués de l'héroïsme de cette » fille, donnèrent sur les Turcs avec tant de violence » qu'ils défirent le camp, remportèrent une partie du » butin qui leur avait été enlevé, firent prisonnier le •' khalifa et dépouillèrent tous les Turcs.
Page 277 - Il fit un grand carnage parmi les prisonniers. Les habitants de Constantine furent découragés par ce revers, et conçurent le projet de lui livrer la ville. On ne peut douter que, s'il se fût présenté devant la ville, aussitôt après son premier succès, il n'y fût entré sans coup férir. Mais il laissa plusieurs jours s'écouler dans l'inaction ; et les assiégés ayant eu, grâce à ses lenteurs, le temps de se relever de leur premier échec, se préparèrent à lui opposer une vigoureuse...
Page 183 - Bédouins, qui, à leur tour, exerçaient leurs rapines, apportant tout leur tribut de malfaisance envers cette malheureuse ville. Cet état de choses dura jusqu'à ce que les Turcs bâtirent un château-fort à la source de la rivière qui fournil l'eau à la ville, ce qui les rendit complètement maîtres du pays.
Page 19 - ... yeux cette eau que les Français avaient su faire venir au bout de cinq semaines, tandis que les indigènes avaient eu besoin d'autant d'années et de cinq fois plus de monde. Enfin, on...
Page 291 - Elgic-bent-Boi> sis-ben-Nazer (1), se fit apporter ses vêtements les plus » beaux et, s'étant vêtue, monta à cheval, appela les » femmes et les filles ses parentes ou ses amies, qui » montèrent aussi à cheval. Elle harangua les femmes » en leur disant : — Puisque ces hommes n'ont pas le > courage d'aller contre les Turcs, qui viendront bientôt » nous violer à leurs yeux, allons nous-mêmes vendre » chèrement notre vie et notre honneur, et ne restons
Page 60 - Romaine jusqu'au pays des noirs, toute cette région a été habitée par la race berbère et cela depuis une époque dont on ne connaît ni les événements antérieurs, ni même le commencement.
Page 20 - A peine M. Jus avait-il fait retirer l'instrument que des hommes du pays, se frayant avec force un passage, apportèrent une chèvre qui fut immolée sur le puits même. Après la première surprise passée, le calme rétabli, un marabout, en présence des notables assemblés, prononça le...
Page 291 - Boisis-ben-Nazer, (Elgie, fille de Boisis, petite« fille de Nazer)se fit apporter ses vêtemens les « plus beaux, et, s'étant vêtue, monta à cheval, ap« pela les femmes et les filles ses parentes ou ses « amies qui montèrent aussi à cheval. Elle harangua « les femmes, en leur disant : Puisque ces hommes « n'ont pas le courage d'aller contre les Turcs, qui...
Page 366 - Il était composé de quatre grandes arches fort élevées, deux étaient supérieures; l'une des deux inférieures subsiste encore. Les piliers qui les soutenaient sont carrés et fort gros. Les pierres sont carrées, oblongues, et leur milieu est inégal. Il ya encore deux petites arches à côté des premières qui sont posées contre le rocher et qui servaient d'arcs-boutants.
Page 366 - ... côté des premières, qui sont posées contre le rocher et qui servaient d'arcsboutans. Les deux grandes arches sont fort élevées ; elles ont au moins quarante-cinq pieds. Sur la pile moyenne, vers le haut, on voit deux éléphans en basrelief. Sur deux grosses pierres au-dessus des éléphans, une femme est représentée avec ses jupes retroussées jusqu'aux genoux ; au-dessus de sa tête est une coquille. Cet ouvrage n'est pas bien travaillé. Il y avait un second rang d'arches au-dessus...

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