De la réformation du théâtreDebure, 1767 - 412 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
Adherbal affez aifé ainfi Amans amour Andromaque Atellanes auffi auroit Auteurs avoit bonne Britannicus c'eft c'eſt carac cataſtrophe ceffe chofe Cinna cœur Comé Comédie comiques compaffion conféquent conferver connoître correction corriger crois enfans eſt étoit fages fans fe trouve fecond felon femmes fens fentiment feroient feroit fervir feulement fiecle fion foibleffe foin foit fon Amant fon pere fous fouvent fuis fuivant fuivre fujet fur la Scene fur le Théâtre furtout gédie hommes infpirer inftructive j'ai jufqu'à Jugurtha l'amour l'Avare l'efprit laiffe maitreffe maniere médie ment modeftie mœurs Moliere n'eft néceffaire paffe paffion d'amour paroît paſſion penfe penſe perfonnage perfonnes perfuadé Phedre Piece plûtôt Poëtes pofer pourroit préfenter prefque prémier prémiere propofer puiffe puifque raifon refpect refte repréſentation ridicule Rodogune roient roit Sertorius Spectacles Spectateurs Stilicon Tartuffe tems teurs Théâ Théâtre moderne tion toûjours Tragédie ufage vertu vice
Fréquemment cités
Page 38 - Je veux qu'on soit sincère, et qu'en homme d'honneur On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur.
Page 301 - Cependant il n'est que trop vrai qu'il ya des per» sonnes qui ne sauroient vivre sans procès , qui les » cherchent , et qui sur des prétextes très-frivoles , at» taquent leurs parens, souvent même leurs amis , seu» lement pour avoir le plaisir de plaider. » M. Racine, avec tout l'art dont il étoit capable , a » tourné ces deux passions en ridicule; en sorte que » depuis Molière, j'ai peine à croire que le vrai style » de la comédie se soit conservé nulle part aussi bien » que,...
Page 82 - ... ouvert la bouche , il lui étoit venu dans l'efprit de l'examiner avec attention, afin de pouvoir peindre d'après nature : en forte qu'il n'avoit été occupé que du ton , des geftes & des propos de fon père , & point du tout de fes réprimandes.
Page xvii - Au refte je protefte avec la même fincerité que, depuis la premiere année que j'ai monté fur le Théâtre, il ya déjà plus de cinquante ans, je l'ai toujours envifagé du mauvais...
Page 51 - Les parens font, pour l'ordinaire plus occupez de l'apparence & de l'extérieur, que dux fond & de l'eflentiel de l'éducation de leurs enfans : on ne s'attache à leur apprendre que la...
Page 32 - Comédies [...] c'est l'amour qui cause les divisions dans les familles, le mépris de l'autorité paternelle, le violement de la foi conjugale, la dissipation des biens...
Page 63 - A&eurs font ou des Bourgeois , ou des Seigneurs : Souvent même on les voit applaudir à des parades bien moins châtiées que les Comédies en forme ; marque e'vidente d'une inconféquence dans la conduite, qui n'eft malheureufement que trop commune parmi des gens d'ailleurs tres-refpectables.
Page 38 - Lorsqu'il [le peuple] parle de bonne foi ce n'est pas la correction des mœurs qu'il cherche au Théâtre: il n'y va que pour son plaisir, mais si les plaintes contre le Théâtre...
Page 84 - République 5 puisqu'il ne refteroit plus de moyen d'infpirer de l'horreur pour le vice & de donner dut goût pour la vertu à ce grand nombre d'hommes qui, comme nous l'avons déjà dit , ne vont guere à d'autre Ecole que le Théâtre, & qui , fans les leçons qu'ils y reçoivent, ignore.