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TEURA (1844). Ancien D. C. du même nom; territoire européen d'Isserville, P. E. (Voir no 9).

OULED-MOUSSA (1844). Ancien D. C. de Kouba-SidiSlimane, en partie exproprié, sauf le village indigène des Ouled-Moussa, S. I. (Rebeval, P. E.).

SEBAOU-EL-Kedine. Ancien D. C. du même nom; village indigène, section de Rebeval, P. E.

26. AIT-TOUR (1844). — Beni-Tour, D. C. (Dellis, P. E.).

27. TEDELÈS ville (1844). Actuellement Dellis, P. E.

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Blida,

29. BLIDA et BENI-SALAH, partie (1840). P. E., partie de Sid-el-Kebir, D. C., et Sid-el-Fodel, D. C. (Blida, P. E.); mais une notable partie des BeniSalah était, sous les Turcs, composée de serviteurs religieux des deux marabouts précités et de fermiers ou tenanciers du Makhezène.

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31. Fief maraboutique des OULED - SIDI - ALI - MBAREK, à Kolea, la ville sainte (1831-1835). - Influence dans les Outanes du Fehace, du Sebt et des Beni- Khelil (Kolea, P. E.).

32. BENI-MENADE de la Mitidja, et BENI-MERITE (1843). Fournissaient des cavaliers au Makhezène des Hadjoutes, des clients aux marabouts de Koléa et aux Brakna de Cherchel. - Sahel, D. C. (Meurad, P. E.);

El-Hummam, D. C. (Hammam-Righa, M.); Beni-Merite, D. C. (Meurad, P. E.).

33. Fief maraboutique héréditaire des BRAKNA (18401843) (1). Seigneurs religieux de la confédération berbère des BENI-MENACEUR, composée de 42 fractions minuscules, quelquefois désignées d'après leur groupement territorial.

BENI-MENACEUR-CHERAGA (1843). El-Gourine, D. C. (Gouraya, M., et territoire de Marceau, C.). BENI-MENACEUR-GHERABA (1843).

D. C. (Gouraya, M.).

BENI - MENACEUR-DJEBALÏA (1840).

Sidi-Simiane,

Zakar, D. C.

(Hammam-Righa, M., et centre de Margueritte); Boumad, D. C. (Hammam-Righa, M.).

CHENOUA (1842). Chenoua, D. C. (Cherchel, P. E.; Tipaza, P. E.).

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34. Fief maraboutique de la zaouïa de TOURTATINE des Ouled-Mahi eddine-Ould-Sidi-Touati (en rivalité avec la zaouïa de Sidi-Salem) et seigneurs religieux de la confédération des BENI-SLIMAN (1842). (Voir no 19.)

BENI-QUATTA, NAAMINE, EL-BEKEM. - Tourtatine, S. I.; Tablate, S. I.; Bahata, S. I. (Tablat, M.).

35. Fief maraboutique de la ZAOUIA-SIDI-SALEM (2) (1847). Jouissait du droit d'asile. Ses chefs étaient les seigneurs religieux de la confédération des BENI DJAAD, qui fournissait des Mokhaznia aux Turcs (Voir no 18).Le fief patrimonial des Ouled-Sidi-Salem comprenait sept villages devenus Souftate, D. C., (Aïne-Bessem, M.).

(1) Fief de Si Mohammed ben Aïssa el-Berkani, khalifa de l'émir Abdelkader.

(2) Fief de Si Ahmed Taieb ben Sidi Salem, khalifa de l'émir Abdelkader.

I

CHERFA-EL-HAREQ, CHERFA-DAHRA (1847). Guerrouma, D. C. (Palestro, M.).

CHERFA-QUEBALA (1847).

El-Mihoub, D. C.

(Toblat, M.).

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BENI-AMRANE (1847). Boukeram D. C. (Palestro M.; l'Arba P. E.).

Ces quatre fractions maraboutiques étaient prépondérantes; mais après la zaouïa de Sidi-Salem.

OULED-BRAHIM, tribu noble (1847). - El-Bellam, D. C. (Bir-Rabalou, P. E.).

Beni-bel-Hassine, S. I.

BENI-BEL-HASSINE (1847).

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BENI-MANED (1847). - Beni-Maned, D. C. (Palestro, M.). SENHADJA, BENI-MAHALLA, OULED-AÏSSA, OU CHERFATEL-QALOA, etc. Senhadja, S. I. et Maalla, S. I. (Palestro, M.).

(A suivre).

L. RINN.

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Ils demeurent comme stupéfaits et ahuris à la vue d'Alger, des minarets et du port qui s'offrent à leurs regards; tout sentiment paraît les abandonner quand ils se voient dans cette Babylone, dans cette caverne de voleurs, dont ils ont si souvent entendu dire, dans la chrétienté, que c'est comme l'abattoir des chrétiens.

Quelle consolation peut trouver le captif dans ce milieu, où il y a journellement tant de raisons de douleurs et de larmes? Si, cependant, ce spectacle ne fait pas tomber sa dernière illusion, qu'il dirige ses pas vers la Marine, la dernière des possessions qui restèrent entre nos mains à Alger (1). Mais est-ce parmi les nombreux chrétiens qu'il y rencontrera, qu'il trouvera les consolateurs qu'il cherche ? Dans cette foule, les uns déchargent, à force de bras ou sur leurs épaules, les

(1) Le Peñon (la Roche), ilot sur lequel s'élève actuellement le phare d'Alger, tomba au pouvoir de Kheïr-ed-Din, le 16 mai 1530, après une héroïque défense de Don Martin de Vargas, que le vainqueur fit périr dans les tourments et dont Haëdo raconte le supplice dans le livre des Martyrs.

Revue africaine, 41° année. Nos 228-226 (2o et 3° Trimestres 1897). 11

lourdes poutres et les madriers qu'ils ont coupés dans les montagnes de Cherchell ou de Gegari (Djidjelli); plus loin, des scieurs de long travaillent du matin au soir, des artisans de toutes sortes, des charpentiers dressent et polissent les bois; ailleurs, il en verra de plus adroits construire toute sorte de bateaux, mettre tout leur zèle à travailler pour autrui, à mâter des bâtiments et à en préparer le gréement; des calfats qui ne cessent de radouber et de goudronner les navires; des forgerons qui produisent de la ferronnerie, des fabricants de rames travaillant sans désemparer; puis ce sont des tonneliers, des voiliers, d'autres encore qui sculptent les poupes des galères et des galiotes, hâlent les galères à terre, les mettent à l'eau, les gréent, fondent la poix et la résine, chargent les bateaux, embarquent des munitions, nettoient les navires, les balaient, les frottent, les amarrent solidement avec de gros câbles, placent les vergues, disposent les cordages et les antennes, car les captifs chrétiens sont exclusivement affectés à tous ces travaux. Plus loin, il y en a d'autres qui fabriquent sans relâche des épées et des escopettes, des balles de frondes, des arcs et des flèches, qui pulvérisent les matières pour la fabrication de la poudre, qui tordent le coton pour faire des mèches à feu, qui fondent de la grosse artillerie de bronze et de fer, qui fabriquent des boulets de fer forgé et de plomb, tout cela sans jamais prendre un moment de repos.

Je voudrais bien savoir quelle consolation un chrétien, d'intelligence et de jugement moyens, pourra espérer à la vue de tant de métiers, d'inventions, de machines infernales fabriquées pour la destruction de la chrétienté, par ceux mêmes qui sont sortis de son sein et qui fournissent aux Philistins les armes nécessaires pour la ruine du peuple de Dieu. Ne perdrait-il pas le peu de joie qu'il pourrait encore avoir conservée au fond du cœur pour tomber soudain dans un sombre et muet effroi ?

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