Images de page
PDF
ePub

Menton Est rond, avec une certaine tendance à être carré chez quelques-uns. Chez aucun d'eux, il n'existe soit de fossette, soit de division verticale. Il est rarement couvert par la barbe, et ce n'est qu'exceptionnellement qu'il se couvre de quelques poils.

Cou et tronc. Le cou est de hauteur et de dimension moyennes; les épaules sont larges et horizontales; la poitrine moyennement développée ; l'abdomen, quoique non envahi par le tissu adipeux, est cependant plus en saillie que chez l'autre type.

Membres supérieurs. — Bras et avant-bras musclés; mais ronds et rappelant un peu ceux de la femme. Les mains sont fortes; les doigts se rapprochent beaucoup des nôtres, au lieu d'être effilés comme ceux des Annamites.

Membres inférieurs. La cuisse est forte, ronde, plus gracieuse que musclée. Le mollet est bien dessiné, mieux que dans l'autre type. Le pied est court et plus petit.

TYPE ÉLANCÉ.

Taille, élevée en général. Corpulence, svelte, maigre.
Teint, moins foncé.

Cheveur. Portés plus courts, et quelquefois rasés tout autour de la tête.

Front. Plus bas que dans l'autre type.

[merged small][ocr errors][merged small][merged small]

Yeux. Modérément bridés et obliques.

Nez.-Bord supérieur droit et court, narines écartées, orifice transversal, lobule quelquefois écrasé.

Oreilles. Grandes, moins bien ourlées que chez le type précédent; conque grande.

Pommettes. Plus saillantes, donnant à la physionomie un caractère plus osseux, assez souvent creux sous-malaire.

Dents. Très obliques et écartées à leur extrémité libre, n'étant que difficilement couvertes par les lèvres; toujours noircies par le bétel.

Lèvres: supérieure épaisse; inférieure également épaisse et quelquefois renversée en dehors.

[blocks in formation]

Menton. Court, de sorte que la figure est presque aussi

[ocr errors]

large que longue.

[ocr errors]

Barbe. Moustaches bien marquées quoique peu fournies, favoris nuls; barbe représentée à peine par quelques poils. Cou. Long et mince.

Poitrine. Étroite relativement à l'abdomen, pas d'embonpoint.

Membres supérieurs.

ces, noueux, portant des ongles très longs et généralement

soignés.

Membres inférieurs.

[blocks in formation]

Longs, grêles; cuisse et mollet peu

développés; pied large et grand.

XVII

KHMERS (suite).

ÉTUDE DE LA FEMME KHMÈRE.

Comme pour l'homme, cette étude comprendra des mensurations et une description.

Taille.

I. DESCRIPTION DE LA FEMME KHMÈRE.

Généralement petite. Les femmes grandes et

sveltes sont cependant plus appréciées par les Cambodgiens. Corpulence. Forte, trapue et parfois même lourde et

massive.

[ocr errors]

Marche. La femme marche avec dignité, le corps un peu en arrière; elle ne trottine pas comme la Française. Son corps est le plus souvent un peu penché en arrière; les bras sont pendants. Le mouvement de balancement est un peu plus marqué que chez l'homme.

Teint. Souvent moins foncé que celui de l'homme.

Cheveux. Toujours taillés courts (1 à 2 centimètres seulement), sauf une mèche qui passe derrière les oreilles et les dépasse de 5 à 6 centimètres. Cette mèche est de la grosseur d'un porte-plume ordinaire.

Front. Tendance à la forme carrée, généralement plus plat que celui de l'homme.

Arcades sourcilières et glabelle. - Peu prononcées. Sourcils marqués, surtout en dedans, très faiblement en dehors, le plus souvent arqués.

Yeux. Le plus souvent un peu obliques, rarement beaucoup. Ouverture palpébrale plus grande que celle des hommes, surtout en hauteur; brides peu marquées; iris noir (no 2).

Nez. Généralement bas, large surtout du haut. Le bord supérieur est droit ou concave; la cloison courte; les narines toujours un peu épaisses. Les orifices sont de formes variées, mais toujours à plus grands diamètres transversaux.

Pommettes. Peu saillantes; saillie en partie masquée par l'embonpoint, qui est général chez la femme. Aussi, le visage est-il presque ovale.

Oreilles. Plus petites que chez les hommes, plus fines et bien ourlées. Conque moyenne; pavillon assez écarté de la tête; le lobule est toujours percé et porte toujours un pendant, très rarement un anneau. Les femmes de la cour et de la ville n'ont qu'un trou de petite dimension et ne portent que des pendants de peu de poids. Mais, à la campagne, les femmes suivant en cela la mode ancienne, comme le témoignent les statues d'Angkor-Thom et d'Angkor-Vat, portent des cylindres de bois, dont le but est manifestement d'agrandir cet orifice et d'augmenter le volume du lobule. Aussi, voit-on souvent des lobules qui ont 5 et 6 centimètres de hauteur, et d'une épaisseur qui dépasse 1 centimètre. Quant aux dimensions du trou, elles atteignent 4 et 5 centimètres en hauteur. Souvent même le pourtour se coupe, et on rencontre des femmes qui ont dû en faire faire un deuxième.

Lèvres. La supérieure est verticale et fine ou grosse, et renversée en dehors, selon que les incisives sont elles-mêmes verticales ou obliques. C'est ainsi qu'elle est le plus souvent et quelquefois de la manière la plus marquée.

La lèvre inférieure est généralement un peu forte et à liséré peu marqué. Dents.

Elles sont, je l'ai dit, presque toujours plus ou moins obliques. Sauf les femmes du palais, qui ont de leur bouche un soin tout particulier et qui s'opposent à la formation du dépôt de bétel, toutes les femmes ont les dents noires et les lèvres rouge sang.

Menton.-Est généralement petit et rond. Cependant, j'en ai trouvé quelques-uns plus marqués, presque carrés, avec la trace d'un sillon médian.

En somme, si l'on reprend ces diverses parties, on voit que la figure de la femme cambodgienne n'a rien de fin, de délicat. Ses traits, au contraire, sont gros, forts, et même grossièrement taillés. Ajoutez à cela qu'elle sourit peu. Ses expressions les plus ordinaires sont d'être digne ou même dédaigneuse. C'est à ce point que, tout d'abord, on peut se demander si, comme ses sœurs des autres peuples, elle est coquette; et il faut reconnaître que si la coquetterie n'est pas absente du Cambodge, nulle part l'éducation n'est arrivée à la mieux dissimuler.

Le corps est, du reste, en rapport avec la face. Le caractère dominant, saillant de la femme, c'est d'être forte. Mais quand elle est jeune, son corps n'est pas sans charme.

La poitrine, développée, porte des seins fermes, généralement piriformes et très résistants; le mamelon est rarement bien long.

La taille est bien prise et souple, le nombril est toujours en creux, les hanches modérément saillantes et les fesses très développées.

Pubis. -- Peu saillant et généralement rasé. Les femmes recherchant les Européens font facilement l'abandon de cet usage.

[ocr errors]

Grandes lèvres. Sont minces ou moyennes, et ne portent que très peu de poils.

Petites lèvres. Sont longues ou moyennes, et portent une couche de pigment sinon uniforme, au moins par place. Clitoris. - Est moyen, le vagin rose, et ses colonnes marquées.

La distance de l'anus à la fourchette est de 3 centimètres à 2 centimètres et demi; celle de la vulve au col, de 2 centimètres et demi à 5 centimètres; celle de l'orifice vaginal au cul-de-sac antérieur, de 4 à 6 centimètres, et au cul-de-sac postérieur, de 6 à 8 centimètres.

Les épaules et les bras sont admirablement faits; on leur trouve, tout au moins, les formes que nous apprécions; l'avantbras est plus grêle et le poignet très fin. L'articulation du

coude doit nous arrêter un instant. Cette articulation permet un mouvement d'extension qui dépasse, d'une manière sensible, la ligne droite. Il en est de même, du reste, de l'articulation du poignet, des articulations métacarpo-phalangiennes et de toutes les articulations phalangiennes. Aussi, grâce à cette disposition, la femme cambodgienne peut étendre assez l'avant-bras sur le bras, pour former une surface courbe, de sorte que l'on se demande de quel côté est la face antérieure. La main se met presque à angle droit sur la face postérieure de l'avant-bras.

Les danseuses exagèrent encore cette disposition; c'est là une des grandes difficultés vaincues que présentent leurs danses. Mais toutes les femmes, et un peu les hommes, ont des dispositions naturelles pour cela. Nous savons, du reste, déjà combien facilement les hommes plient les articulations de la hanche et des genoux, si rigides chez nous dès que nous atteignons l'âge adulte.

Les cuisses sont fortes, bien faites, ainsi que les genoux. Le creux des jarrets est un des points les mieux dessinés de tout ce membre; au-dessous, la critique trouve beaucoup à dire. Les mollets sont forts, mal dessinés et descendent très bas. Enfin, la partie inférieure de la jambe est généralement forte et rend la femme lourde. On doit d'autant plus le regretter que les chevilles sont petites et hautes, et que le pied est lui-même petit et bien fait, pour un pied qui, étant toujours nu, peut s'étaler tout à son aise sur le sol.

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]
« PrécédentContinuer »