Le progrès de la conscience dans la philosophie occidentale, Volume 2F. Alcan, 1927 |
Table des matières
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Le progrès de la conscience dans la philosophie occidentale, Volume 2 Léon Brunschvicg Affichage du livre entier - 1927 |
Le progrès de la conscience dans la philosophie occidentale, Volume 2 Léon Brunschvicg Affichage du livre entier - 1927 |
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Expressions et termes fréquents
2e édit abstraite apud Auguste Comte Bentham Bergson biologique Biran Bonald BRUNSCHVICG caractère cartésienne causalité choses Comte conception Condillac Condorcet conscience constitue critique défini Descartes Dieu doctrine dogmatisme effet Élie HALÉVY elle-même Émile Boutroux faculté Fichte forme générale Hegel hommes humaine Ibid idéal idées intellectuelle intérieure John Stuart Mill Joseph de Maistre jugement Kant l'analyse l'esprit l'Esprit des lois l'être l'expérience l'histoire l'homme l'humanité l'idéalisme l'idée l'individu l'intelligence l'intuition l'univers Lachelier Leibniz liberté logique lois lui-même Maine de Biran Malebranche mathématique ment métaphysique méthode monde Montesquieu morale nature nécessaire Nietzsche notion Pascal passé pensée phénomènes philo philosophie physique Platon politique positive principe problème progrès propre psychologie pure raison rapport rationnelle réalisme réalité réflexion religion Revue de Métaphysique romantique Schelling Schopenhauer science scientifique sens sensation sentiment serait seulement sociale société sociologie sorte spéculative Spinoza synthèse système Taine théorie tion trad transcendance transcendantale universelle vérité volonté XIXe siècle XVIIIe siècle
Fréquemment cités
Page 492 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 497 - Plusieurs choses gouvernent les hommes; le climat , la religion , les lois , les maximes du gouvernement , les exemples des choses passées , les mœurs, les manières; d'où il se forme un esprit général qui en résulte.
Page 492 - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle, tous les rayons n'étaient pas égaux.
Page 493 - J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies. J'ai posé les principes, et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que les suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.
Page 576 - ... rien, suivant la seule raison, n'est juste de soi ; tout branle avec le temps. La coutume fait toute l'équité, par cette seule raison qu'elle est reçue ; c'est le fondement mystique de son autorité.
Page 495 - Je suppose trois définitions, ou plutôt trois faits : l'un, que le gouvernement républicain est celui où le peuple, en corps, ou seulement une partie du peuple, a la souveraine puissance ; le monarchique, celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies ; au lieu que, dans le despotique, un seul, sans loi et sans règle, entraine tout par sa « volonté et par ses caprices ». Voilà ce que j'appelle la nature de chaque gouvernement.
Page 496 - COMME il faut de la vertu dans une république , et dans une monarchie de l'honneur , il faut de la CRAINTE dans un gouvernement despotique : pour la vertu , elle n'y est point nécessaire , et l'honneur y serait dangereux.
Page 499 - Plusieurs choses gouvernent les hommes: le climat, la religion, les lois, les maximes du gouvernement, les exemples des choses passées, les mœurs, les manières; d'où il se forme un esprit général qui en résulte. A mesure que dans chaque nation une de ces causes agit avec plus de force, les autres lui cèdent d'autant...
Page 500 - On peut définir cette vertu, l'amour des lois et de la patrie. Cet amour, demandant une préférence continuelle de l'intérêt public au sien propre, donne toutes les vertus particulières : elles ne sont que cette préférence.
Page 433 - J'en accepte l'impopularité d'un jour. Quoique admirateur de ce grand homme , je n'ai pas un enthousiasme sans souvenir et sans prévoyance. Je ne me prosterne pas devant cette mémoire ; je ne suis pas de cette religion napoléonienne , de ce culte de la force que l'on veut depuis quelque temps substituer dans l'esprit de la nation à la religion sérieuse de la liberté.