Annales de chimie et de physique

Couverture
Louis-Bernard Guyton de Morveau, Joseph Louis Gay-Lussac, François Arago, Michel Eugène Chevreul, Marcellin Berthelot, Éleuthère Élie Nicolas Mascart, Albin Haller
Masson., 1849
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 344 - ... c'est-à-dire qu'elles peuvent se décomposer en jaune rouge et bleu, couleurs simples qui donnent du gris plus ou moins foncé, suivant l'intensité des trois couleurs élémentaires. Plus la température est basse, plus il reste de jaune; plus elle est élevée, plus il s'ajoute de bleu. Il me paraît évident, d'après cela, que la couleur sera d'autant plus pure que l'oxyde qui la produit sera formé de molécules identiques par la modiQcation qu'elles auront reçue d'une même température.
Page 344 - ... ne parlons que de l'oxyde de fer pur) dépendait de la température à laquelle on l'avait porté. J'ajouterai maintenant que toutes ces nuances ne se maintiennent pas à la même hauteur ; plus la température est élevée, plus le ton est vigoureux. Je rappellerai aussi que toutes les couleurs que prend l'oxyde...
Page 58 - ... à voir. Je frissonnais involontairement ; mais l'une et l'autre main sont sorties victorieuses de l'épreuve. Et aujourd'hui , si quelque chose m'étonne, c'est que de telles expériences ne soient pas tout à fait vulgaires. Assurément, on me demandera quelles précautions il faut prendre pour se préserver de l'action désorganisatrice de la matière incandescente. Je réponds : Aucune. N'avoir pas peur, faire l'expérience avec confiance , passer la main rapidement, mais pas trop cependant,...
Page 56 - J'avoue que tous ces on dit et les légendes merveilleuses que j'avais lues dans divers ouvrages (2) sur les épreuves du feu et les hommes incombustibles, admis sans réserve par 'ceux-ci, niés avec obstination par ceux-là, avaient vivement excité ma curiosité, et fait naître en moi un grand désir de vérifier tous ces phénomènes et de les rappeler à la mémoire des contemporains, car tout cela est, hélas! vieux comme le monde. Nil sub sole novum. J'écrivis d'abord à...
Page 397 - S'il est vrai que le sucre de lait soit approprié à l'extrême faiblesse des êtres organisés, dans leur première alimentation, n'aurait-il pas plus de droit à être employé en médecine, que ces remèdes gommeux souvent si dégoûtants, dont on abreuve les malades en croyant les soulager?
Page 59 - III, p. 21). secrets de ces procédés , en a publié un dans ses Entretiens sur la physique expérimentale. Ceux qui font métier, dit-il, de manier le feu et d'en tenir à la bouche , emploient quelquefois un mélange égal d'esprit de soufre, de sel ammoniac, d'essence de romarin et de suc d'oignon. L'oignon est en effet regardé, par les gens de la campagne, comme un préservatif contre la brûlure. Dans le temps où le P.
Page 344 - On parvient à ce résultat en n'opérant à la fois que sur de petites quantités et en agitant constamment la masse. On arrête le. feu quand la température a été maintenue pendant un temps suffisant ; on essaye toutes les préparations successives, et on ne réunit que celles qui, au point de vue de la nuance, offrent un résultat identique, celles qui affectent la vue de la même, manière ; et c'est ici qu'un œil bien exercé, bien sensible, est de première nécessité; c'est ici que des...
Page 396 - ... voir que la première surface des choses. Quoi qu'il en soit , je crois avoir suffisamment démontré que les cotylédons des glands renferment tous les éléments du lait , puisque, non-seulement on y retrouve le sucre de lait, mais aussi une quantité considérable de matière caséeuse, une matière extractiforme un peu azotée, une forte proportion de phosphate de chaux, ainsi que les sels solubles qu'on retrouve dans le lait ; enfin une matière grasse n'ayant pas à la vérité la consistance...
Page 54 - Sapor ou Chapour ordonna aux mages de faire tout ce qui serait en leur pouvoir pour les persuader et les ramener à la foi de leurs ancêtres. Ce fut alors qu'un des pontifes du culte dominant, nommé Adurabad Mabrasphandj offrit de subir l'épreuve du feu... « Il proposa qu'on » versât sur son corps nu dix-huit livres de cuivre fondu sor...
Page 236 - L'eau mère, évaporée de nouveau, fournit encore de petits prismes obliques également doués de l'éclat métallique; après avoir comprimé chaque espèce de cristaux séparément entre du papier Joseph jusqu'à parfaite siccité, on les soumit à l'examen suivant. Les cristaux A mis en contact avec l'eau ne s'y dissolvent pas, mais rendent l'eau laiteuse; la potasse caustique en dégage, par l'action de la chaleur, une petite quantité de gaz ammoniac ; la teinture d'indigo et l'acide sulfurique...

Informations bibliographiques